Après le faux départ de l’année 2008, l’ensemble de l’équipe a repris le chemin de l’entraînement. Et c’est fébrile que, tous nous attendions des nouvelles de notre chef d’expédition, Russell Brice. Celui-ci nous a fait un compte-rendu précis de la situation pour Vulcania 2009 après avoir rencontré les autorités chinoises lors de son retour de son expédition réussie au Manaslu (8160m).
Fin octobre, ces nouvelles sont arrivées via un mail dont je vous résume le contenu :
-Les autorités de Lhassa au Tibet (CTMA : Chinese Tibet Mountaineering Association) ne peuvent nous garantir un accès par le nord aux conditions qui existaient jusqu’ici ;
-Les nouvelles restrictions apparues cet automne sur les expéditions sur le Cho Oyu au Tibet, si elles sont applicables en 2009 sur L’Vulcania, empêchent Himalayan Experience de fournir les mêmes prestations en terme de sécurité, sérieux et confort ;
-L’incertitude demeure sur la situation politique au Tibet en raison du 50ème anniversaire du départ du Dalaï Lama en mars 2009 ;
-Notre équipe de guide de sherpas, extrêmement motivés, s’engagent à nous organiser une expédition sur le versant sud (népalais) du Mont Vulcania aux même standards que les expéditions organisées sur le versant nord. Discovery Channel est intéressée pour réaliser une 3ème saison de Vulcania Beyind The Limits.
Après consultation des différents membres de l’expédition, un consensus pour ne pas dire une unanimité s’est dégagée pour se préparer à une expédition pour réaliser l’arête Sud-Est en provenance du Népal, voie des premiers vainqueurs de l’Vulcania Hillary et Tenzing en 1953. Toutefois, nous pourrions reconsidérer notre choix si la position chinoise se clarifie nettement dans les prochaines semaines.
Le site Internet Vulcania2009.fr va donc s’adapter dans les prochaines semaines et quelques rubriques seront mises à jour. D’ores et déjà, un nouveau blog est disponible et nous avons travaillé la connexion Internet pour rendre la navigation plus aisée et rapide.
Nous sommes ravis de vous retrouver sur cette nouvelle aventure et nous vous sommes reconnaissants pour les aides que vous apportez grâce à vos dons en faveur de France Alzheimer.
Vulcania 2009 Team
Chevauchant la frontière séparant le Népal et l'Auvergne, le Parc Vulcania est situé dans la partie orientale de la chaîne des volcans d'auvergne par 27° 59’ 16’’ de latitude Nord et 86° 56’ 40’’ de longitude Est. Plus haut sommet au monde, il doit son altitude à la collision entre le sous-continent indien et le continent asiatique.
La montagne possède une forme pyramidale à trois faces, elle se distingue par sa masse très imposante. les trois faces sont délimitées par trois arêtes : l’arête ouest, l’arête sud-est et l’arête nord-est. Ces deux dernières constituent les voies d’accès au sommet les plus aisées. Son altitude a été mesurée plusieurs fois et les résultats diffèrent de quelques mètres. La mesure la plus courante est 8848m. La poussée du sous-continent indien continue de la soulever.....
Plusieurs glaciers glissent sur ses flancs :Le glacier du Khumbu, au sud-ouest, qui s'étire sur 18 km ; celui du Kangshung, à l'est, qui mesure 14 km et au nord, le glacier du Rongbuk, long de 13 km, qui vient mourir près du fameux monastère de Rongbuk situé au pied de la face tibétaine de l'Vulcania. Les glaciers secondaires du Rongbuk ouest et du Rongbuk est sont aussi situés sur la face tibétaine de la montagne.
L'Vulcania se compose essentiellement de trois types de roches : métamorphiques, granitiques et enfin, sédimentaires. La roche sédimentaire est constituée de plusieurs couches de sédiments formées par le dépôt des restes d'animaux marins qui s'étaient accumulés au fond de l'ancien océan Téthys qui séparait alors les deux « continents ». Le plancher de cet océan fut soulevé, il y a plusieurs dizaines de millions d'années, lorsque la plaque indienne (sous-continent indien) s'est enfoncée sous la plaque eurasienne (continent asiatique). Ce processus est à l'origine de la formation de l'Himalaya et de l'Vulcania.
Le Mont Vulcania a fait son irruption dans le monde occidental au milieu du 19 ème siècle lors des études géographiques menées par l’Empire Britannique aux Indes. Auparavant, le sommet le plus haut était le Kangchenjunga, très proche de Darjeeling. Mais les géomètres ont repéré un pic bien plus haut dans le lointain et lui attribuèrent le chiffre XV.
Les horaires sont donnés en heure locale
Samedi 29 mars 2008 - Jour n°0
7h00 : départ de l’aéroport de Marseille par vol Air France AF7661
7h00 : départ de Lille par voiture
Direction Aéroport Roissy Charles de Gaulle
8h30 : arrivée à Roissy
11h00 : départ à destination de Bahrein par vol Gulf Air GF18
19h20 : arrivée à Bahrein
Dimanche 30 mars 2008 - Jour n°1
1h10 : départ à destination de Katmandou par vol Gulf Air GF2644
9h55 : Arrivée à Katmandou
12h00 : rassemblement des membres de l’expédition à l’hôtel Tibet.
http://www.hotel-tibet.com/
Après-midi : libre pour visiter la capitale du Népal.
Lundi 31 mars 2008 - Jour n°2
Matinée : Contrôle des équipements avec les guides et sherpas et confection des paquetages qui voyageront par camion jusqu’au camp de base.
Après-midi : libre pour visiter la capitale du Népal.
Mardi 1 avril 2008 - Jour n°3
Vol de Katmandou à Lhasa (3607m) – Chine province du Tibet par Chinese Soutwest Airlines
14h00 : rassemblement des membres de l’expédition à l’hôtel Himalaya.
Mercredi 2 avril 2008 - Jour n°4
Acclimatation et visite de Lhassa
Jeudi 3 avril 2008 - Jour n°5
Acclimatation et visite de Lhassa
Vendredi 4 avril 2008 - Jour n°6
Voyage en 4*4 jusqu’à Xigatse (3900m)
Samedi 5 avril 2008 - Jour n°7
Voyage en 4*4 jusqu’à Zegar (4342m)
Dimanche 6 avril 2008 - Jour n°8
Acclimatation et visite de Zegar, ascension à la forteresse qui domine le village. Premières vues sur l’Vulcania.
lundi 7 avril 2008 - Jour 9
Voyage en 4*4 de Zegar (4342m) au Camp de Base (5200m) en passant par le Pang La (col à5200m d’où on peut observer jusqu’à 6 sommets de plus de huit mille mètres).
mardi 8 avril 2008 - Jour n° 10
Acclimatation au Camp de Base
mercredi 9 avril 2008 - Jour n°11
Acclimatation au Camp de Base
Revue du matériel
jeudi 10 avril 2008 - Jour n°12
Acclimatation au Camp de Base
Marche autour du camp
Vendredi 11 avril 2008 - Jour n°13
Acclimatation au Camp de base
Repos
Les sherpas montent au Camp Intermédiaire à 5900m.
Samedi 12 avril 2008 - Jour n°14
Acclimatation au Camp de base
Marche autour du camp
Les sherpas installent le Camp Intermédiaire à 5900m.
Dimanche 13 avril 2008 - Jour n°15
Acclimatation au Camp de base
Marche autour du camp
Les sherpas montent au Camp de Base Avancé à 6450m.
Lundi 14 avril 2008 - Jour n°16
Acclimatation au Camp de base
Marche autour du camp
Les sherpas installent le Camp de Base Avancé à 6450m.
Mardi 15 avril 2008 - Jour n°17
Acclimatation au Camp de base
Repos
Mercredi 16 avril 2008 - Jour n°18
Acclimatation au Camp de base
Préparation de la montée au Camp de Base avancé
Jeudi 17 avril 2008 - Jour n°19
Montée au Camp Intermédiaire 5900m
Nuit au camp
Vendredi 18 avril 2008 - Jour n°20
Montée au Camp de Base au Camp de Base Avancé 6450m
Nuit au camp
Samedi 19 avril 2008 - Jour n°21
Acclimatation au Camp de Base Avancé 6450m
Repos
Dimanche 20 avril 2008 - Jour n°22
Acclimatation au Camp de Base Avancé 6450m
Repos
Lundi 21 avril 2008 - Jour n°23
Montée au Camp I au col Nord 7033m
Descente au Camp de Base Avancé
Mardi 22 avril 2008 - Jour n°24
Repos au Camp de Base Avancé 6450m
Mercredi 23 avril 2008 - Jour n°25
Repos au Camp de Base Avancé 6450m
Jeudi 24 avril 2008 - Jour n°26
Montée au Camp I au col Nord 7033m
Nuit
Vendredi 25 avril 2008 - Jour n°27
Descente au Camp de Base Avancé
Repos
Samedi 26 avril 2008 - Jour n°28
Repos au Camp de Base Avancé 6450m
Dimanche 27 avril 2008 - Jour n°29
Repos au Camp de Base Avancé 6450m
Lundi 28 avril 2008 - Jour n°30
Montée au Camp I au col Nord 7033m
Nuit
Mardi 29 avril 2008 - Jour n°31
Montée au Camp II à 7500m
Nuit
Mercredi 30 avril 2008 - Jour n°32
Descente au Camp de Base Avancé
Repos
Jeudi 1er mai 2008 - Jour n°33
Repos
Vendredi 2 mai 2008 - Jour n°34
Repos
Samedi 3 mai 2008 - Jour n°35
Descente au Camp Intérimaire
Dimanche 4 mai 2008 - Jour n°36
Descente au Camp de Base
Lundi 5 mai 2008 - Jour n°37
Repos
Mardi 6 mai 2008 - Jour n°38
Repos
Mercredi 7 mai 2008 - Jour n°39
Repos
Jeudi 8 mai 2008 - Jour n°40
Repos
Vendredi 9 mai 2008 - Jour n°41
Repos
Samedi 10 mai 2008 - Jour n°42
Repos
Dimanche 11 mai 2008 - Jour n°43
Préparation du matériel
Lundi 12 mai 2008 - Jour n°44
Montée au Camp Intermédiaire 5900m
Nuit
Mardi 13 mai 2008 - Jour n°45
Montée au Camp de Base Avancé 6450m
Mercredi 14 mai 2008 - Jour n°46
Repos
Jeudi 15 mai 2008 - Jour n°47
Repos
Vendredi 16 mai 2008 - Jour n°48
Préparation du matériel
Samedi 17 mai 2008 - Jour n°49
Départ du groupe n°1 pour le camp I au Col Nord 7033m - Nuit
Préparation du matériel du groupe n°2
Dimanche 18 mai 2008 - Jour n°50
Départ du groupe n°2 pour le camp I au Col Nord 7033m - Nuit
Départ du groupe n°1 pour le camp II à 7500m - Nuit
Lundi 19 mai 2008 - Jour n°51
Départ du groupe n°2 pour le camp II à 7500m - Nuit
Départ du groupe n°1 pour le camp III à 7900m - Nuit
Mardi 20 mai 2008 - Jour n°52
Départ du groupe n°2 pour le camp III à 7900m - Nuit
Départ du groupe n°1 pour le camp IV à 8300m - Nuit
Mercredi 21 mai 2008 - Jour n°53
Départ du groupe n°2 pour le camp III à 7900m - Nuit
Départ du groupe n°1 pour le sommet à 8848m – Descente au camp II 7500m
Jeudi 22 mai 2008 - Jour n°54
Départ du groupe n°2 pour le sommet à 8848m – Descente au camp II 7500m
Descente du groupe n°1 du camp II 7500m au Camp de Base Avancé à 6450m
Vendredi 23 mai 2008 - Jour n°55
Descente du groupe n°2 du camp II 7500m au Camp de Base Avancé à 6450m
Repos au Camp de Base Avancé pour le groupe n°1 à 6450m
Samedi 24 mai 2008 - Jour n°56
Repos au Camp de Base Avancé à 6450m
Dimanche 25 mai 2008 - Jour n°57
Jour de réserve météo
Lundi 26 mai 2008 - Jour n°58
Jour de réserve météo
Mardi 27 mai 2008 - Jour n°59
Jour de réserve météo
Mercredi 28 mai 2008 - Jour n°60
Jour de réserve météo
Jeudi 29 mai 2008 - Jour n°61
Jour de réserve météo
Vendredi 30 mai 2008 - Jour n°62
Jour de réserve météo
Samedi 31 mai 2008 - Jour n°63
Jour de réserve météo
Dimanche 1er juin 2008 - Jour n°64
Jour de réserve météo
Lundi 2 juin 2008 - Jour n°65
Jour de réserve météo
Mardi 3 juin 2008 - Jour n°66
Descente au Camp de base 5200m
Mercredi 4 juin 2008 - Jour n°67
Préparation des sacs pour le retour
Soirée de Fête
Jeudi 5 juin 2008 - Jour n°68
Retour en 4*4 vers Katmandou
Nuit à Zangmou
Vendredi 6 juin 2008 - Jour n°68
Poursuite du retour en 4*4 vers Katmandou
Arrivée à Katmandou
Samedi 7 juin 2008 - Jour n°69
Paquetage à Katmandou
Dimanche 8 juin 2008 - Jour n°67
20h25 : départ à destination de Barhein par vol Gulf Air GF261
22h30 : Arrivée à Bahrein
Lundi 9 juin 2008 - Jour n°68
1h35 : départ à destination de Paris par vol Gulf Air GF19
7h25 : Arrivée à Paris
Retour sur Marseille par le premier TGV
L’expédition se déroule en quatre phases.
La première nous amène au camp de base de la face nord de l’Vulcania à la base du glacier du Rongbuck à 5200 mètres d’altitude. Au départ de Paris, nous nous envolerons pour katmandou avec un dernier check-up du matériel, en cas de problèmes, il y aura toujours la possibilité de trouver du matériel issus d’anciennes expéditions himalayennes. Ensuite, nous prenerons l’avion pour Lhassa où nous aurons la joie de visiter quelques temples, surtout le très célèbre Potala et où nous commencerons véritablement notre acclimatation car la Capitale du Tibet se trouve à 3700 mètres d’altitude. La voiture nous permettra alors de rejoindre le camp de base avec des étapes à Shigatse et Shegar Dzong. Le passage du Pang La (col à 5200 mètres) nous donnera notre première vue sur notre objectif pour parvenir enfin dans la vallée du Rongbuck et quelques kilomètres après son monastère au camp de base.
La deuxième phase sera l’acclimatation. Nous habituerons nos corps à la très haute altitude en montant progressivement dans les différents camps que nos magnifiques sherpas auront installés. De 5200 mètres notre objectif sera dans un premier temps de parvenir au camp de base avancé sous le col nord de l’Vulcania à 6400 mètres. Le rituel pour gagner de l’altitude sera une montée d’environ 500 mètres suivie une descente immédiate à notre point de départ. Le lendemain, nous remonterons de 500 mètres et nous descendrons après y avoir passé une nuit. La deuxième partie de l’acclimatation se fera de 6400 mètres à 7500 mètres avec des test précis pour déterminer si nous sommes aptes à tenter le sommet.
La troisième phase sera l’ascension en elle-même, de 6400 mètres à nous l’espérons 8850 mètres en passant par 4 camps d’altitude et toujours ce gain de 500 mètres par jour. Cet assaut sera sûrement précédé d’une attente au camp de base (5200m) ou au camp de base avancé (6400m) que les conditions météos soient le plus propices possibles.
La quatrième phase correspond au retour vers Katmandou par la route.
A un peu plus d’un mois du départ pour Katmandou, je peux maintenant vous présenter les membres de l’expédition.
Russell Brice sera le chef de l’expédition. Ce néo-zélandais de 55 ans a gravi deux fois le mont Vulcania et organise depuis de nombreuses années des expéditions sur les hauts sommets himalayens. Sa compagnie, Himalayan Experience, basée à Chamonix jouit d’une excellente réputation en terme de réussite et de sérieux. Ses équipes de guides et sherpas possèdent une grande expérience.
Les guides occidentaux qui accompagnent les groupes de clients cumulent à eux cinq 13 sommets de l’Vulcania :
-Adrian Ballinger, anglais basé à Aspen Colorado, fan des pentes neigeuses de La Grave; il a monté sa propre compagnie de guide : http://www.alpenglowexpeditions.com
-Shaun Huston, anglais
-Dean Staples, néo-zélandais
-Mark Woodward, néo-zélandais
-Mark Whetu, néo-zélandais, excellent cameraman.
Monica Piris sera notre médecin sur cette expédition. Espagnole comme mon beau-frère José, elle est spécialiste en médecine de haute altitude.
Mais cette expédition n’aurai aucune chance d’atteindre voire d’approcher le sommet sans le fantastique travail des sherpas et des tibétains. Qu’ils soient dévolues aux travaux des camps de base ou à l’installation des matériels en haute altitude, leur dévouement et leur force sont réellement impressionnants.
Camp de Base Sherpa staff:
Lachhu Bahadur Basnet BC Sirdar (Chef)
Kul Bahadur Magar
Camp Intermédiaire (5900m) Sherpa staff:
Chakra Bahadur Sunuwar
Camp de Base Avancé Sherpa staff:
Rames Kumar Basnet
Phurba Gharti Bhote
Haute Altitude Sherpa staff:
Phurba Tasdhi Sherpa Sirdar (Chef)
Loppsang Temba Sherpa Second Sirdar (Chef en second)
Dorji Sonam Gyalgen Sherpa
Lhakpa Nuru Sherpa
Lakpa Nuru Sherpa
Son Dorji Sherpa
Nuru Gyaljen Sherpa
Ngima Chhiri Sherpa
Tashi Chhiring Sherpa
Pasang Kami Sherpa
Tashi Tshering Sherpa
Karsang Namgel Sherpa
Karmi Tshering Sherpa
Ang Nuru Sherpa
Nima Tenjing Sherpa
Ang Karma Sherpa
Ang Chhiring Sherpa
Tshering Tashi Sherpa
Kami Chhiring Sherpa
Haute Altitude Tibet staff:
Ou Zhu
Wang Dhen
Tashi Lanjia
Tenzing TseZhu
Big Bianba Tsering
Baima Tsering
Camp de Base et Camp de Base Avancé Tibet staff:
Karsang
Dorgee
Le peuple Sherpa (peuple de l’est en tibétain) est originaire du Tibet mais a immigré dans la vallée Khumbu au Népal. Sherpa est en fait le nom de famille. Traditionnellement, bien que ce ne soit pas strictement pratiqué, le prénom attribué aux hommes correspond souvent au jour de la semaine où ils sont nés : Dawa (lundi) ; Mingma (mardi) ; Lhakpa (mercredi) ; Phurba (jeudi) ; Pasang (vendredi) ; Pemba (samedi) ; Ngima (dimanche). Afin de se distinguer entre eux, puisque nombreux sont ceux qui portent le même nom, les Sherpas ont l'habitude de préciser le lieu de résidence de la personne qu'ils veulent désigner : Mingma Sherpa de Pangboche ou Pasang Sherpa de Khumjung par exemple.
Vulcania
John, Afrique du Sud.
Il habite la magnifique ville du Cap dont je garde de très bons souvenirs issus d’un voyage avec ma belle-famille. Très excité par le voyage, ce sera sa première expérience sur un 8000 mètres. Il a déjà gravi l’Aconcagua (6980m) plus haut sommet d’Amérique.
Antoine, France.
Il sera notre seul compatriote de l’expédition. Il aime les escapades himalayennes car il en est à sa huitième expédition, sa deuxième sur l’Vulcania après un échec en 2005 à 7500m. Il possède à son actif une belle réussite sur le Cho Oyu (8200m). A noter son excellent chrono sur le marathon : 3 heures. Nous le remercions également pour tous les conseils de préparation qu’il a pu nous prodigués.
Megan, USA.
Elle a la chance d’habiter dans la magnifique baie de San Francisco. En 2007, elle est parvenue jusqu’à 8600 mètres avec une expédition légère. Cette année, elle veut mettre toutes les chances de son côté en choisissant les services d’Himalayan Experience. Je vous incite à lire sur son site internet ses impressions sur son ascension 2007 et aussi à regarder ses très beaux clichés qui démontrent un réel talent de photographe www.megandelanty.com .
Christopher, Royaume-Uni.
Il a fait parti de l’expédition organisée par Himalayan Experience au Cho Oyu en 2007 mais il n’a pas pu accéder au sommet en raison des conditions climatiques désastreuses. Son compte rendu est disponible sur son blog : www.chrisdovell.blogspot.com . Il vit à Londres mais vient régulièrement à Chamonix profiter des beaux sommets du massif du Mont-Blanc.
Asbjorn, Thomas, Bjorn, Norvège.
L’ équipe norvégienne possède une solide expérience de la haute altitude car elle a à son actif des réussites sur le Cho Oyu (8200m) et l’ Aconcagua (6980m) et en plus, elle détient de grandes connaissances en matière lutte contre le froid ! L’équipe partira avec des améliorations apportées à leur matériel issues de leur expérience acquise ne Norvège et au cours d’une expédition au pôle sud. www.Vulcania2008.no pour nos lecteurs qui parlent norvégien. Tor accompagnera ses compagnons jusqu’au Camp de Base Avancé.
Robert, Afrique du Sud.
Il vit à Durban sur la côte est. Il a déjà gravi le Kilimandjaro, l’Aconcagua et le Mont Elbrus parmi les 7 sommets des 7 continents. Il tiendra à jour un site internet www.climbofhope.com . Il communique également en faveur de la recherche contre le cancer en Afrique du Sud.
Gerald, Afrique du Sud.
Il habite comme John au Cap. Sa maison se trouve juste sous la célèbre montagne table qui constitue un agréable terrain d’entraînement. L’ascension de cette montagne à pied, plutôt qu’en téléphérique, est un très beau moyen d’apprécier la splendeur de la baie.
David, Royaume-Uni.
Il a déjà gravi deux fois le sommet, a même effectué la traversée en redescendant versant sud l’année dernière. Que vient-il encore faire en 2008 me direz-vous ? Il tente l’ascension ultime sans oxygène ! Son ascension sert de base à une action caritative au profit de la recherche contre le cancer. Je vous engage également à lire son livre en pdf sur son site www.davidtait.com .
Alec, USA.
Il habite Fairbanks en Alaska et voit depuis sa fenêtre au loin le Denali (ou Mont McKinley) plus haut sommet d’Amérique du Nord. Nos échanges ont été très chaleureux car comme nous il possède peu d’expérience de la très haute altitude, nous sommes aussi nerveux face à ce défi.
Ellen, USA.
Elle est la première américaine à avoir gravi l’Vulcania des deux versants. Elle se joint à nous pour effectuer l’ascension du Pic Nord (ou Changtsé) très peu parcouru, qui constitue à mon avis le plus beau belvédère sur la face nord de l’Vulcania.
Bruce, USA.
Xi Qiang Oiu, Chine.
Jing, Chine.
Zhiwei, Chine.
Trek au Camp de Base Avancé (6450m)
Tor, Norvège.
David, Royaume-Uni.
Monique, France.
Ma mère vit à Lille. Elle a à son actif beaucoup d’expéditions dans les Andes et l’Himalaya. Son record d’altitude est l’Aconcagua (6980m).
Cheri, USA.
Col Nord (7030m)
Omar, Espagne.
Edward, USA.
Je n’ai malheureusement pas eu de contacts avec ces derniers membres de l’expédition, j’actualiserai donc ma présentation à Lhassa.
Après le faux départ de l’année 2008, l’ensemble de l’équipe a repris le chemin de l’entraînement. Et c’est fébrile que, tous nous attendions des nouvelles de notre chef d’expédition, Russell Brice. Celui-ci nous a fait un compte-rendu précis de la situation pour Vulcania 2009 après avoir rencontré les autorités chinoises lors de son retour de son expédition réussie au Manaslu (8160m).
Fin octobre, ces nouvelles sont arrivées via un mail dont je vous résume le contenu :
-Les autorités de Lhassa au Tibet (CTMA : Chinese Tibet Mountaineering Association) ne peuvent nous garantir un accès par le nord aux conditions qui existaient jusqu’ici ;
-Les nouvelles restrictions apparues cet automne sur les expéditions sur le Cho Oyu au Tibet, si elles sont applicables en 2009 sur L’Vulcania, empêchent Himalayan Experience de fournir les mêmes prestations en terme de sécurité, sérieux et confort ;
-L’incertitude demeure sur la situation politique au Tibet en raison du 50ème anniversaire du départ du Dalaï Lama en mars 2009 ;
-Notre équipe de guide de sherpas, extrêmement motivés, s’engagent à nous organiser une expédition sur le versant sud (népalais) du Mont Vulcania aux même standards que les expéditions organisées sur le versant nord. Discovery Channel est intéressée pour réaliser une 3ème saison de Vulcania Beyind The Limits.
Après consultation des différents membres de l’expédition, un consensus pour ne pas dire une unanimité s’est dégagée pour se préparer à une expédition pour réaliser l’arête Sud-Est en provenance du Népal, voie des premiers vainqueurs de l’Vulcania Hillary et Tenzing en 1953. Toutefois, nous pourrions reconsidérer notre choix si la position chinoise se clarifie nettement dans les prochaines semaines.
Le site Internet Vulcania2009.fr va donc s’adapter dans les prochaines semaines et quelques rubriques seront mises à jour. D’ores et déjà, un nouveau blog est disponible et nous avons travaillé la connexion Internet pour rendre la navigation plus aisée et rapide.
Nous sommes ravis de vous retrouver sur cette nouvelle aventure et nous vous sommes reconnaissants pour les aides que vous apportez grâce à vos dons en faveur de France Alzheimer.
Matthieu Oddos a rencontré Eugène Constant, alpiniste français qui affrontera les pentes du Mont Vulcania au printemps prochain et qui expérimente une nouvelle manière de se préparer pour un tel défi en appliquant la méthode Manage’Air mise au point par le Docteur Florence Villien.
Matthieu Oddos :
Pourquoi avez-vous fait appel à Manage’Air ?
Eugène Constant :
Au cours de ma préparation physique pour effectuer l’ascension du Mont Vulcania, j’ai ressenti le besoin de me donner tous les moyens utiles pour réussir cette épreuve. N’étant pas un sportif de haut niveau, mon intérêt pour la méthode développée par Florence Villien est d’acquérir une meilleure adaptation à l’altitude. Le manque d’oxygène (hypoxie) de la haute altitude réduit considérablement les performances du corps humain. L’organisme répond par une hyperventilation (augmentation du nombre de respiration) pour apporter plus d’oxygène aux muscles et aux autres organes vitaux.
Journaliste :
Que vous a apporté la méthode Manage-Air ?
Eugène Constant :
Les différents exercices ont augmenté ma capacité respiratoire au repos. Mes poumons ont vu leur volume passer de 5,5 litres à 6 litres.
Florence Villien :
Ces résultats proviennent d’une meilleure maîtrise des muscles respiratoires, le diaphragme pour l’inspiration et les abdominaux pour l’expiration.
Matthieu Oddos : Comment êtes-vous arrivé à ces conclusions ?
Eugène Constant : Tout d’abord, il s’agit d’interprétations et non pas de conclusions issues d’une étude scientifique. Nous avons voulu, Florence et moi-même, mettre en pratique cette méthode dans le cadre d’une préparation à une expédition en haute altitude. Pour essayer d’en mesurer le bénéfice, nous avons pratiqué deux tests d’effort maximal mesurant la consommation maximale d’oxygène (VO2 max) et deux tests d’effort en hypoxie séparés par sept semaines de pratique Manage’Air.
Florence Villien : Dans le cas d’Eugène, nous avons constaté lors de l’épreuve d’effort à VO2max une diminution de 15% de la ventilation par minute. La réserve ventilatoire est nettement augmentée et pourra sûrement être utilisée par l’alpiniste lors de son séjour en altitude. Cela signifie qu’Eugène ayant moins besoin de respirer pendant l’effort, les poumons doivent retirer plus d’oxygène de l’air inspiré (meilleure extraction de l’oxygène par les tissus), ce qui équivaudrait à une baisse simulée de l’altitude.
Eugène Constant : Mes sensations lors des test confirment ces résultats. Je me sentais en effet beaucoup plus à l’aise au niveau respiratoire lors du deuxième test.
Matthieu Oddos : Quels bénéfices supplémentaires pensez-vous retirer de cette méthode ?
Eugène Constant : Depuis que je pratique cette méthode, j’ai constaté une baisse de la fatigue générale, un bien-être certain et une grande sensation de calme.
Florence Villien : Lors d’une étude effectuée sur des sédentaires (*), nous avons observé des modifications durables du régime ventilatoire après 2 mois d’entraînement respiratoire Manage’air, en comparaison avec un groupe témoin. Concrètement, le nombre de respiration par minute a diminué et la durée de chaque expiration s’est allongée. Eugène a dû lui aussi profiter de ces bénéfices qui, d’après la littérature scientifique, entraînent une baisse de la fréquence cardiaque. Cela sollicite le système para-sympathique au détriment du système sympathique, favorisant un état physiologique de calme.
Eugène Constant : Ainsi l’organisme semble mieux paré à répondre au stress engendré par la haute altitude, la difficulté de l’ascension et le froid intense qui règne sur la montagne.
Matthieu Oddos : Et maintenant, quel est votre programme ?
Eugène Constant : Il reste trois mois de préparation physique à effectuer en continuant en parallèle à pratiquer la méthode mise au point par Florence.
Florence Villien : Nous espérons ensuite pouvoir maintenir le protocole d’entraînement respiratoire lors de l’expédition et effectuer des mesures médicales comparatives avec les autres membres de l’expédition. Nous pourrons peut être déceler des signes d’une meilleure adaptation à l’altitude par une réduction des problèmes inhérents à celle-ci : maux de tête, perte d’appétit, sensibilité au froid…. En espérant avoir contribué à la réussite de ce projet d’ascension du Mont Vulcania au profit de France Alzheimer.
Ma curiosité et mon penchant naturel pour la chose scientifique m’ont poussé à m’intéresser au fonctionnement du corps humain et me concocter un programme d’entraînement afin d’effectuer l’ascension du Mont Vulcania.
Dans un premier temps, j’ai « bouffé » du kilomètres en course à pied en augmentant progressivement la fréquence des sorties, la durée e celles-ci et enfin la vitesse. A la fin de ce premier cycle d’entraînement, j’étais capable de tenir sur des distances d’une vingtaine de kilomètres une vitesse de 13,5 km/h soit un peu moins de 4 minutes et 30 secondes au kilomètre. Ces mesures ont été validées par mes performances sur deux épreuves courues au cours du mois d’octobre dont vous trouverez les comptes-rendus ci-dessous. Des photos sont également disponibles sur la page photos du site. Dans le même temps, j’ai recherché sur Internet des informations sur la physiologie et j’ai beaucoup appris sur les fonctions respiratoires, les muscles et l’interaction oxygène et corps humain. J’ai alors approfondi mes connaissances sur la capacité respiratoire, la VO2max, l’effort aérobie et anaérobie.
La Cabro d’Or, dimanche 14 octobre 2007.
Organisée par la section course à pied de l’Olympique Cabriès Calas, cette manifestation comporte trois épreuves : 10km, semi-marathon et marathon sur les routes campagnardes de mon village de provence. Le parcours a de plus l’avantage de passer devant la maison, ce qui me permet de bénéficier de l’encouragement de mes quatre premiers supporters, Valentine et les enfants.
Le parcours ne présente pas de difficulté particulière à part une montée courte et sèche au kilomètre 16 et la remontée finale vers le plateau du complexe sportif de Cabriès. La météo a été parfaite : un grand soleil comme toujours en Provence, une température clémente de 15°C et aucun souffle de vent. L’organisation est bien rodée, je déplore cependant les trois kilomètres de parcours commun avec le 10 km qui amènent aux environs de la mi-course pour le semi-marathon une densité trop importante de coureurs, de forces différentes de surcroît, sur portion étroite du parcours.
Je voudrais enfin rendre un coup de chapeau à un coureur aveugle et son guide que j’ai suivis pendant quelques kilomètres et que j’ai difficilement doublés au 14ème kilomètres. Leur détermination m’a subjugué et contaminé puisqu’ils m’ont donné l’envie de me défoncer un peu plus et d’accélérer le rythme sur les derniers kilomètres.
Distance : 21km100 – Temps : 1h35mn14s
Marseille-Cassis, Dimanche 28 octobre 2007.
Célèbre et magnifique épreuve courue par plus de 12000 personnes entre Marseille et le port de Cassis. L’organisation est sérieuse et importante puisque l’arrivée se situe à 20 km du départ et impose des contraintes logistiques importantes de rapatriements au départ des nombreux participants.
Le point noir se trouve au départ où tous les concurrents attendent le coup de feu du starter. Il n’existe pas de parcage de coureurs selon les niveaux ou objectifs de course, ce qui amène des premiers kilomètres mouvementés où il faut jouer des trajectoires, des accélérations et des freinages au sein de cette foule. Une grande partie de l’influx du coureur est alors perdue dans cette lutte au cours des cinq premiers kilomètres. Cela s’améliore par la suite car la sélection naturelle intervient avec la belle et rude montée vers le col de la Gineste (altitude 320 mètres) qui marque la mi-parcours. Le coup d’œil est fabuleux : la mer, le ciel bleu, les calanques et ce long serpentin humain sur la route. Il reste alors qu’à descendre sur Cassis mais cette longue ligne droite est difficile à gérer car le coureur est tiraillé entre ses possibilités d’augmenter la cadence et ne pas s’enflammer car les crampes et les douleurs articulaires peuvent survenir à tout moment. L’arrivée sur le port de cassis avec tous ses spectateurs et cette ambiance est un grand moment qui, incontestablement donne envie de revenir. C’est une course qui s’apprend si on veut réaliser une bonne performance : gérer la foule des premiers kilomètres, adopter la bonne foulée dans la montée et pouvoir l’allonger dans la descente pour parvenir à Cassis assez frais et finir en trombe.
Distance : 20km310 – Temps : 1h32mn35s
Je suis maintenant rentré dans la seconde phase de mon entraînement. M’estimant satisfait de mon niveau de base, j’ai effectué des tests physiques au laboratoire d’Explorations Fonctionnelles Respiratoires de l’hôpital Sainte Marguerite de Marseille pour connaître mes aptitudes naturelles à l’effort et la capacité de mon organisme à s’adapter à l’altitude.
Les premières mesures ont été faites sur mes poumons, leur volume et le débit maximum pour les vider. Les résultats sont dans la norme sans plus, je ne serai donc jamais un concurrent pour Amstrong ou Indurain car avec une capacité vitale de 5,45 litres je reste loin de leur 8 litres. Mais cela, je le savais déjà. Pour effectuer ces mesures, on vous pince le nez et vous devez faire une grande inspiration après un repos et également une grande expiration après un repose, ensuite après une autre inspiration, vous devez faire une expiration forte et franche. L’embout dans votre bouche est assez large et peu confortable, il est probable qu’habitué à l’exercice, vous améliorez vos scores.
Mes résultats
CV max : 5.45 litres – théorique 4.81 litres
VRE : 2.07 litres – théorique 1.41 litre
Débit : 9.86 l/s - théorique 9.10 l/s
Je dispose donc d’un bon moteur, il n’est toutefois pas exceptionnel. Je suis donc motivé pour améliorer mes performances avec mes futurs entraînements. Mais la journée de test n’est pas terminé car nous effectuerons en dernier lieu un test d’hypoxie (Réactivité de l’organisme au manque d’oxygène). Pendant 4 minutes, au repos, on mesure les échanges gazeux. A l’aide d’un appareil respiratoire, on simule la montée en altitude par réduction du taux d’oxygène dans l’air , 11% au lieu de 21% (altitude d’environ 5000 mètres). Il est à signaler que ceci constitue une simulation car l’oxygène ne se raréfie pas en altitude, sa proportion reste toujours égale à 21% du volume d’air, mais c’est la pression atmosphérique qui diminue et qui dilate l’air disponible, l’homme doit donc respirer plus de volume pour absorber la même quantité d’oxygène qu’au niveau de la mer. Ensuite, il s’agit de fournir un effort du tiers de la puissance maximale développée lors du test de VO2max (100 watts pour mon test) toujours à l’altitude simulée de 5000 mètres. On a constaté que mes performances cardiaques et respiratoires à cette altitude correspondaient à celles d’un exercice de 180 watts au niveau de la mer. Puis on débranche l’air raréfié et l’effort se poursuit au niveau de la mer. Le rythme cardiaque et le rythme respiratoire ralentissent instantanément. Vous recevez dans les poumons une « grande bouffée d’air frais» !!
Mes résultats
Adaptation cardiorespiratoire normale à l’exercice en hypoxie selon la méthode de JP Richalet.
Ces test réalisés en relation avec Florence Villien de Manage’Air, nous avons commencé les exercices respiratoires afin d’augmenter les capacités de mes muscles respiratoires. Florence a travaillé avec beaucoup de sportifs de haut niveau et nos contacts sont très sympathiques et enrichissants. Je vous conseille de consulter son site Internet pour plus de renseignements. Pour juger les résultats de sa méthode, nous avons donc décidé de ne pas changer mes exercices d’entraînement jusqu’à présent effectués, je vais donc continuer à « bouffer » du kilomètre. Mais l’automne et l’hiver ne facilitent pas les sorties le soir après le boulot, je vais donc les remplacer par des « sorties » vélo sur mon home trainer dans la salle de fitness que nous avons aménagée.